Pourquoi un blog? ou Devenir blogueur!

Créer un blog, bonne blague! C’est ce que je me suis toujours dit, aussi bien d’un point de vue personnel qu’en tant que responsable d’un organisme de formation d’adultes, jusqu’à ce jeudi 10 avril, jour où le blog de Cèdres Formation fut lancé à l’eau. Avec un équipage plutôt solide, au pied marin et à l’estomac bien accroché: «Heureux et fiers d’y être matelots…» Cette joyeuse équipe de collègues bienveillants, riches d’expériences et de savoir-faire, de passion et de réalisme, de persévérance et de conviction, réussit, finalement, à me persuader: «Allez, jette-toi à l’eau!».

Se lancer dans l’aventure, en équipe, se sentir porté par la vague et poussé par le vent, être plusieurs à la manœuvre, c’était pour moi rassurant et excitant… Merci donc à eux de veiller au grain et de rendre possible la navigation! Une fois prise, cette décision m’a permis de mieux comprendre mes réticences devant ce phénomène global qui canalise et oriente de plus en plus nos modes de communication, notre manière d’être en relation les uns avec les autres.

Car, des résistances, j’en avais. A l’égard des blogs, des tchats et des réseaux sociaux en particulier, auxquels jeunes et moins jeunes semblent désormais se vouer «corps et âme»…

Ces moyens, ils m’apparaissaient pauvres et superficiels, conformes à l’air du temps, en phase avec l’art de la glisse qui nous pousse à rester à la surface des choses… Non sans faire des vagues parfois, si l’on songe à ces événements qui, dans le monde musulman, ont soulevé les foules et ébranlé les pouvoirs en place.

Pourtant, ces nouveaux modes de communication passaient pour incongrus et anecdotiques aux yeux de l’universitaire que je suis, convaincu par les standards de l’écriture, de la pensée et de l’information que l’Alma Mater, cette autre mère nourricière, nous a inculqués et transmis. Et l’on sait qu’il n’est jamais facile de trouver la bonne distance à une mère…, que l’on soit fils ou fille d’ailleurs. Lorsqu’on tombe et nage dans le chaudron académique, non seulement on muscle sa tête, mais on se convainc rapidement qu’aucune autre boisson ne remplacera cette divine potion.

Je ne sais où ce voyage nous conduira, vers quels archipels ou continents le vent poussera la goélette des Cèdres. Mais maintenant que l’équipage hisse haut les voiles et que le vent souffle, l’invitation au voyage se fait pressante et l’aventure s’annonce plutôt grisante. Un peu comme celle de Santiano… Elle nous permettra peut-être de trouver des mots plus légers, des mots vifs, tendres ou colorés pour exprimer autrement encore les choses qui nous choquent, nous émeuvent et nous étonnent, nous font vivre ou nous tiennent à cœur. Peut-être vais-je aussi redécouvrir le plaisir d’une écriture fraîche et vivante, moins domestiquée et travaillée, plus libre et spontanée…

D’ailleurs, qui a dit qu’il était impossible, sur un blog, de faire rimer joie de la pensée, travail d’écriture, avec plaisir de lire, de découvrir, de rêver et d’échanger?

A vous, amis blogueurs et facebookers de nous le dire et de nous y aider.

«Et si Dieu veut, toujours droit devant, nous irons jusqu’à San Francisco»…

Bon vent au blog des Cèdres!

Jean-François Habermacher, capitaine débutant

Et l’équipe embarquée: Ariane Baehni, René Blanchet, Nicolas Friedli, Gérard Jaton, Paolo Mariani, Marianne Rapin…

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